072 – Dans la tête d’un serial investisseur, avec Yann Darwin

« Le vrai problème des investisseurs qui débutent est de voir uniquement le rendement et pas le risque »

Parfois quand tu entreprends un projet tu es tellement obnubilé par les détails, les objectifs, les indicateurs de progression ou de réussite que tu en oublie les choses essentielles, la substance, le pourquoi de ta petite entreprise.

Et c’est le cas pour moi aussi je dois te dire au cours de cette aventure du podcast, je me pose souvent la question : est-ce que le contenu est suffisamment bon, les invités suffisamment pertinents, comment rendre plus visible, comment grossir, s’organiser, se développer.. et ces questions parfois finissent par m’aveugler et me faire oublier le pourquoi de mon projet.  

L’épisode que je te présente aujourd’hui m’a justement rappelé les raisons de ma démarche initiale : puiser dans l’expérience, le vécu et les connaissances d’investisseurs/entrepreneurs inspirants pour en dégager le temps d’une conversation le meilleur enseignement possible pour me développer et développer mon patrimoine.  

Car c’est avec Yann Darwin que j’ai le plaisir d’échanger aujourd’hui. Yann est un investisseur confirmé et multi-entrepreneur à succès, un communiquant hors pair et une personnalité que je trouve très inspirante dans le domaine de l’investissement et du développement personnel.

Pour te dire j’ai souvent l’impression après l’écoute des contenus et notamment des podcasts de Yann, que rien ne peut m’arrêter et que je pourrai m’élancer la tête la première contre un mur et de le traverser. (Bon ne fais pas ça chez toi, je te le confirme ça ne marche pas)  

Toujours est-il qu’on va beaucoup apprendre aujourd’hui.

Au cours de la conversation on verra entre autres :

Pourquoi l’immobilier reste le meilleur point d’entrée dans la construction d’un patrimoine 

Pourquoi il est pertinent de réfléchir tôt à son allocation d’actifs

En quoi la notion de rendement n’est valide que si on l’associe à la notion de risque

A partir de quand est-il plus pertinent de prendre davantage de risques dans ton parcours d’investisseur ? (pourquoi beaucoup se plante à ce sujet)

On verra aussi l’importance du réseau, comment entretenir des cercles d’influences et pourquoi Yann se refuse à créer un groupe mastermind

Comment vaincre la procrastination aussi et quelle mentalité adopter pour aller chercher les résultats que tu convoites, que tu sois investisseur ou entrepreneur d’ailleurs

Beaucoup d’enseignements dans cet épisode donc, certains pratiques d’autres au travers d’une certaine logique et façon de penser qu’il est pertinent d’adopter pour investir de façon efficace.

Retrouve Yann sur :

Sa chaine YouTube

Son compte Instagram

Son compte Twitter

Son profil Linkedin

Le site Greenbull Group

Notes et références de l’épisode :

Myclubdeal.com : Club d’investisseurs privé du groupe Greenbull, qui sélectionne des opportunités d’investissements pour ses membres.

Livre (lien sponsorisé) :

La magie de voir grand, de David Joseph Schwartz

Transcription de l’épisode

Paco: [00:00:40] Bienvenue sur les investisseurs ! 4.0, le podcast qui explore les stratégies et les méthodes pour développer son patrimoine immobilier. Quand on a 40 ans, un job à plein temps et une vie de famille trépidante. Parfois, quand tu entreprend un projet, tu es tellement obnubilé par les détails, les objectifs, les indicateurs de progression ou de réussite que tu en oublies les choses essentielles, la substance, le pourquoi de ta petite entreprise. C’est le cas pour moi aussi, je dois te dire, dans cette aventure du podcast, je me pose souvent la question est ce que le contenu est suffisamment bon ? Les invités suffisamment pertinents ? Comment rendre plus visible le podcast, le faire grossir, le développer ? Comment s’organiser ? Et ces questions finissent parfois par m’aveugler et me faire oublier le pourquoi de mon projet. Et justement, l’épisode que je te présente aujourd’hui m’a rappelé les raisons de ma démarche initiale qui est de puiser dans l’expérience, le vécu, les connaissances d’investisseurs, entrepreneurs inspirants pour en dégager, le temps d’une conversation, le meilleur enseignement possible pour me développer et développer mon patrimoine, car c’est avec Yann Darwin que j’ai le plaisir d’échanger aujourd’hui. Yann est un investisseur confirmé, multi-entrepreneur à succès, un communicant hors pair et une personnalité que je trouve très inspirante dans le domaine de l’investissement et du développement personnel. Pour dire, j’ai souvent l’impression, après l’écoute des contenus et notamment des podcasts de Yann, que rien ne peut m’arrêter et que je pourrais m’élancer la tête la première contre un mur et le traverser. Bon, ne fait pas ça chez toi, je te confirme, ça ne marche pas. Toujours est il qu’on va beaucoup apprendre aujourd’hui et au cours de la conversation vers, entre autres, pourquoi l’immobilier reste le meilleur point d’entrée dans la construction d’un patrimoine; pourquoi il est pertinent de réfléchir tôt à son allocation d’actifs; en quoi la notion de rendement n’est valide que si on l’associe à la notion de risque; et qu’en est il plus pertinent de prendre davantage de risque dans son parcours d’investisseur ? On verra aussi l’importance du réseau comment entretenir ces cercles d’influence ? Pourquoi Yann aussi se refuse à créer un groupe mastermind. Comment vaincre la procrastination aussi ? Quelle mentalité adopter pour aller chercher les résultats que tu convoites que tu sois investisseur ou entrepreneur, d’ailleurs. Beaucoup d’enseignements, donc, dans cet épisode. Certains pratiquent, d’autres sont plus sur une logique ou une façon de penser qu’il est pertinent d’adopter pour investir de façon efficace. J’ai pris beaucoup de plaisir à enregistrer cet entretien et, la beauté du format podcast c’est que je peux aujourd’hui le partager avec toi. Imagine, c’est un peu comme si Yann et moi, on allait avoir une conversation dans un café et que toi, tu étais ce voisin un peu indiscret à la table d’à côté. Tiens, d’ailleurs, on va se mettre dans l’ambiance du café. Là encore, c’est la magie du podcast, les effets sonores. On peut se transporter un peu où on veut. Et là, tu me trouve donc assis dans ce café avec un diabolo menthe parce qu’il est encore tôt. Et en attendant Yann, je voulais remercier les personnes qui ont soutenu le podcast cette semaine à travers d’un commentaire cinq étoiles sur Apple Podcast ou Podchaser, un message sur Instagram ou par email. Merci à Linda Slimani, à JoeBiden974 pour vos commentaires sympas sur Apple Podcast. La force envoyée vient d’arriver jusqu’à moi. Merci à vous deux, puis bonjour à Mickaël, alias l’investisseur boxeur sur Instagram. Merci pour le mot d’encouragement et je te félicite d’être venu à bout des 70 épisodes du podcast en deux semaines. Je crois que là, on est sur un record. Merci à toi. Ah tiens, ça y est, c’est Yann qui pousse la porte. Il m’a repéré. Il arrive alors c’est le moment pour toi de s’installer confortablement. Et nous, on va démarrer. C’est parti ! Salut ! Bienvenue Yann chez les investisseurs ! 4.0. [00:04:27][227.2]

Yann Darwin: [00:04:28] Salut, merci de me recevoir. [00:04:29][1.0]

Paco: [00:04:30] Merci ! Merci à toi d’être ici avec nous. Est ce que tu pourrais te présenter brièvement pour les personnes qui peut être te connaissent pas encore ? [00:04:37][6.7]

Yann Darwin: [00:04:38] Ouais. Vaste sujet. A chaque fois que de se présenter en début d’interview. J’ai une chaine YouTube qui s’appelle Yann Darwin, sur laquelle je partage toutes les problématiques de finances et d’investissement. Je suis passionné de finance et d’investissement depuis très longtemps. Je viens du milieu de l’immobilier. Je suis passé par pas mal de métiers et marchand de biens, agence immo et investisseur locatif. A partir de là, il y a maintenant 4, 5, 6 ans de ça, j’ai monté une boite de formation pour aider les gens qui souhaitent apprendre à investir dans l’immo. Puis après, ça s’est étoffé, ça a grossi. J’ai rencontré des associés, on a créé Greenbull group et on est globalement autour de, principalement des verticales de l’immobilier, les marchés financiers, la formation autour de tout ça, on fait également du private equity, on structure des clubs Deal et on aussi dans les assurances et voilà on fait pas mal de choses. Aujourd’hui, on est sur trois pays principaux France, Suisse, Emirats arabes unis, Dubaï. Et on est une centaine de personnes aujourd’hui dans le groupe. [00:05:46][67.2]

Paco: [00:05:47] OK, OK, et toi ? Si on fait un peu le déroulé de ton parcours pour arriver jusque là, c’est principalement l’immobilier sur lequel tu es entré en premier. Tu vois, quand on pense parcours d’investissement en général, tu as commencé par là et ensuite tu t’es développé sur d’autres classes d’actifs ou que comment ça s’est organisé, en fait ? [00:06:04][17.2]

Yann Darwin: [00:06:05] Alors en vrai, moi, non. Enfin, si tu veux, si je regarde moi mon parcours perso, j’ai commencé par la bourse parce que j’ai une espèce de passion pour l’investissement depuis toujours, même depuis que je suis mineur. Donc, en vrai, je vais pas commencer par l’immo, mais quand tu regardes peut être ce qui m’a fait connaître, etc. En effet, c’est arrivé par l’immobilier puisque j’étais fonctionnaire à l’époque, il y a maintenant plus de 10 ans. Je voulais quitter mon boulot, sortir de mon train train quotidien et puis l’immobilier était un peu tout indiqué pour ça. J’ai commencé à en faire, ça a fonctionné. Et puis, mes collègues ou amis ou connaissances qui étaient au courant que je faisais de l’immo et que je commençais à avoir des résultats arrêtaient pas de me demander comment, pourquoi, et des questions. C’était le moment où tout le monde se lançait un peu sur Internet. Disons que c’était pas aussi démocratisé qu’aujourd’hui. Y avait des chaînes YouTube, mais pas encore trop. Je me suis dit tiens, autant lancer une chaîne YouTube. La chaîne YouTube a fonctionné, puis ça a embrayé sur la formation qui m’a permis d’avoir une espèce de diversification, de monter une boite autour de la formation immo en plus de faire de l’immo. Forcément, t’accélères, tu vas plus vite. Et ainsi de suite. Ça a été une boule de neige à partir de l’immobilier. Ouais, j’ai fait du marchand de biens en parallèle assez vite et j’ai eu une agence immo également avec un associé. Et puis ça s’est enchaîné. Et quand j’ai pu, peut être plus récemment, dans les 2 ou 3 dernières années, sortir et pas être enfermé uniquement dans l’immo. Parce que je suis désolé, je vais peut-être te choquer mais, ça me fait chier de parler que d’immo tout le temps, tout le temps. Immo Immo. On m’invite dans des salons immo, des machins immo genre j’en ai marre. Je suis très content de pouvoir un peu sortir du carcan et de parler de finance au sens large parce que je pense qu’un bon investisseur, tu peux faire de l’immo toute ta vie et tu peux gagner de l’argent avec l’immo. Mais je pars du principe que plus tu es complet au niveau des classes d’actifs que tu peux maitriser avec tes investissements et plus t’auras de chances de t’en sortir correctement et puis de créer ta boule de neige. [00:08:08][122.6]

Paco: [00:08:09] Oui, parce que c’est toujours intéressant de voir au travers des parcours d’investisseurs par quels classe d’actifs certains sont passés. Quelle classes d’actifs viennent avant une autre, laquelle vient en parallèle. Est ce qu’il y a des synergies ? Bon, là, tu parles d’immobilier, de formation sur l’immobilier, donc la synergie est assez évidente et ça permet de booster ton activité. Mais tu dirais que, si tu devais refaire du coup ce parcours, tu dirais que c’est plus pertinent de commencer par une classe d’actifs plutôt qu’une autre pour se développer. Comment, tu vois les choses ? [00:08:41][31.5]

Yann Darwin: [00:08:42] Non mais l’immo, c’est un très bon point de départ et je le recommande encore aujourd’hui parce que c’est un investissement qui permet un levier important et toujours aujourd’hui, malgré les titres alarmistes qu’on voit tous les 4 matins dans la presse. Mais il y a un très gros effet de levier. Tu peux emprunter. Le risque est quand même vachement contenu parce que même si t’as des soucis locatifs, même si t’as acheté pas très bien, tu ne te pétes pas la gueule non plus comme on pourrait se péter la gueule en livret de gens des positions, par exemple sur les marchés financiers en cramant un compte. Donc c’est quand même, voilà c’est pas pour rien que c’est l’investissement préféré des Français. C’est quand même vachement plan plan. Je pense que l’immo reste un bon point de départ pour mettre en place les premières briques. Pour monter un mur, faut que les fondations soient solides et je pense que c’est une bonne fondation de départ. [00:09:28][46.6]

Paco: [00:09:31] Oui parce que de base, a priori sans capital ou avec un peu d’apport quand même, tu commences par là. C’est un peu le truc choisi pour le démarrage, quoi. C’est ça ? [00:09:39][8.5]

Yann Darwin: [00:09:41] Exactement. À partir du moment où tu as une situation stable, t’es capable de rassurer un banquier, tu peux acheter de l’immo et même si tu gagnes pas énorme, c’est sur que tu vas pas faire un immeuble à 800 000 ou 1 million 500 000, mais tu peux commencer à faire des petits biens locatifs par ci par là. Si tu es chaud pour faire des travaux, les faire toi même ou les gérer ou les les faire faire et les gérer, forcément, tu vas pouvoir tirer encore un peu plus. Parce que tu as le levier bancaire dont on parle tout le temps, mais aussi le levier des travaux dont on parle beaucoup moins. Et le levier fiscal aussi, dont on parle beaucoup moins. T’as un levier bancaire qui est bien qui est intéressant. T’as le levier des travaux qui va te permettre aussi d’améliorer ton bien et donc, forcément, créer une plus value latente et puis une augmentation de ce que tu peux louer. Et puis, le levier fiscal, entre une bonne fiscalité une mauvaise fiscalité, je t’apprends pas ce qui se passe entre des bons choix et les mauvais choix, entre l’amortissement ou par l’amortissement, etc. Forcément, je pense que l’immo te permet en plus et surtout parce qu’il faut quand même le souligner. Il n’y a pas non plus de magie dans la vie sans investissement qui demande quasiment pas de fonds propres. Tu veux faire de l’argent en Bourse ? Bah si, t’as rien à investir, il n’y a pas de charbon à mettre dans la locomotive. Donc c’est quand même beaucoup plus compliqué. [00:10:49][68.6]

Paco: [00:10:50] Ouais, ouais, évidemment. Et. Dans le cheminement de construction d’un patrimoine, donc si on met l’immobilier, d’abord, à partir de quand et dans quel rythme recycler ces gains de l’immobilier pour les placer sur d’autres choses qui auraient d’autres attraits ? Je ne sais pas, par exemple, la Bourse ou autres qui pourraient donner peut être moins de puissance immédiate, mais plus de sérénité, une construction plus solide de patrimoine. [00:11:16][25.0]

Yann Darwin: [00:11:17] Je ne sais pas. Tu sais, c’est un peu difficile. Le problème, c’est que chaque personne est très, très différente et que et que ce que je vais dire pour toi n’est pas vrai pour quelqu’un d’autre. Parce que combien t’as de cash de côté, combien tu génères de cash avec ton immo ? Quel est ton style d’investissement ? Est ce que tu fais du cash flow ? Est ce que tu fais du marchand ? Etc. Etc. Moi, ce que je pense en tout cas, c’est qu’une des bonnes pratiques va consister à faire des poches d’investissement, faire une bonne allocation et à partir du moment où tu divises, que ce soit d’ailleurs tes investissements, mais même ton épargne, ton argent au sens large, tu vas, tu vas lisser plus ou moins tes performances, améliorer plus ou moins tes performances, diminuer plus ou moins ton risque suivant les classes d’actifs que tu vas choisir. Ce qui est sûr, c’est qu’il y en a qui sont plus risquées que d’autres. Tu regardes les crypto quand ça va “to the moon”, tout le monde est très content, mais quand on perd -50, -60%, ça fait tout de suite un peu plus la gueule. Donc forcément, quand on a envoyé 90% de ton cash là dessus, c’est problématique. Donc, je pense que tout réside vraiment dans l’allocation et c’est une très, très bonne idée et un très bon réflexe, même quand on débute, même quand on n’a que 5, 10 ou 15 000 euros à investir, de commencer à faire des allocations et à réfléchir son système d’allocation et surtout à le faire évoluer avec le temps. Parce que au début, tu n’as pas trop besoin de te prendre la tête, tu vois ? Tiens, je vais faire un apport dans l’immo. Puis, avec ce qui va rester, je vaire me faire un fond de sécurité, puis mettre un peu sur un PEA. OK, c’est pas compliqué, mais si tu vise plus gros, plus grand et que tu comptes en années ou en dizaines d’années parce que c’est là que se construit un patrimoine, tu vas faire évoluer ce système là. Donc, c’est une très bonne idée de mettre en place des fichiers de tracking tout simples. Au début, tu commences avec un Excel ou même un cahier à la main et de faire évoluer avec le temps. J’ai commencé avec des fichiers qui sont très simples. Aujourd’hui, mes fichiers de suivi, c’est c’est la guerre. Mais il ne faut pas chercher dès le début à mettre la charrue avant les bœufs. Et puis investir ce qu’on a à investir et être dans une dynamique de faire grossir les choses. Mais ce qui est sûr, et cette réponse est beaucoup trop longue, mais je suis obligé de la terminer, c’est que certains investisseurs débutants aussi peut être manquent d’ambition et c’est une question à se poser aussi dès le début. Quelle est mon ambition ? C’est pas forcément un manque d’ambition, d’ailleurs, c’est ma vision à moi, mais c’est une question à se poser de quelle est mon ambition dès le départ ? Est ce que je prépare ma retraite et que 1,2 ou 3 appartements, je suis content. Est ce que je vois ça un peu plus comme un chef d’entreprise et je veux faire grossir les choses, je veux accélérer, peut être pour très vite me diversifier et peut-être très vite faire des allers retours, etc. etc. Est ce que, par exemple, je veux aller encore plus loin ? Moi, je l’ai fait avec une agence immo, je l’ai fait avec une boite de formation, mais voilà y a des milliers de métiers autour de l’immobilier qui vont permettre de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, de créer des activités professionnelles connexes. Je pense à un artisan, tout simplement, qui investirait dans l’immobilier locatif. Je pense à moi à l’époque qui monte une agence immobilière, etc. Donc, il faut vraiment se poser la question de où sont mes objectifs et essayer de les chiffrer. Parce que si je me dis je veux devenir le super turbo millionnaire avec la Lamborghini à Dubaï (le petit cliché qui me fait plaisir) et que derrière, je vise 2 studios et 150 ou 200 euros par mois de cash flow positif. Ça va être compliqué, donc. Pensez à ses objectifs, à ses plans et pas se voiler la face, mettre en balance des choses qui sont cohérentes tout simplement. [00:14:50][213.2]

Paco: [00:14:52] Mettre les moyens en face de ces objectifs qu’on voudrait atteindre quoi finalement. Quand tu parlais de tracking, tu parles de la allocation typiquement ou un plan sur si ça baisse de temps, je coupe mes lignes, sinon je monte. Je prévois d’avoir tant de…enfin c’est quoi la logique globale quand tu fais tes fichiers de tracking juste par curiosité ? [00:15:15][22.4]

Yann Darwin: [00:15:16] Bah les deux en fait. C’est à dire qu’un fichier tracking permet de choisir permet de prendre la photo. J’appelle ça toujours découper, mesurer et ça marche sur absolument tout. Il permet de prendre la photo de où tu en es maintenant. Donc, ça va être la partie découpée entre guillemets. OK, j’ai tant en bourse, tant en immo, tant de patrimoine, je dois tant la banque, etc. Et puis de mesurer mes actions et de les planifier. C’est à dire ok là je vais arbitrer mon patrimoine. Je vends un immeuble, je récupère 80.000 euros de cash, qu’est ce que j’en fais ? Est ce que je vais tout réinvestir dans l’immo ? Est ce que je vais faire une poche de 20 000 pour aller sur les crypto parce que je vois que, finalement, j’ai quasiment pas de risque pour mon patrimoine ? Par exemple, je ne fais que de l’immo et puis j’ai un PEA très long terme que je sortirai jamais. Je fais des petites allocations dessus. Je me rends compte que je n’ai pas assez de risque ou pas beaucoup de risques, que je pourrais prendre plus de risques et ainsi de suite. C’est savoir où j’en suis pour être capable de planifier tout simplement. Si, plein d’investisseurs, qui se reconnaîtront peut être aujourd’hui et qui nous écoutent, pendant a dernière hausse des crypto où tout le monde était un génie en faisant All In sur le bitcoin ou n’importe quoi avait peut être suivi leurs fichiers de tracking en disant OK, quel est le pourcentage de mon cash à risque maintenant sur les crypto ? Certes, il a fait fois 10, mais quel est mon pourcentage de cash à risque ? OK, je sais pas 20, 30, 40, 50, 60, 80% de mon cash, il y a un problème, ça va pas. Il faut prendre des profits. Il faut savoir au bout d’un moment couper pour sécuriser. Et le problème, c’est que ce qui vient comme argument, c’est ça peut aller plus haut. Mais si je coupe, je vais payer des impôts, etc. Sauf que, a froid, 6 mois après, quand ça fait moins 50 ou moins 60, c’est là que tu te rends compte et tu feras pas l’erreur la prochaine fois, mais c’est dommage parce que sur des arguments fallacieux de dire oui, mais ça peut monter plus haut. C’est maintenant que ça se passe ou si je paye, si je coupe, je paye des impôts, etc. Etc. En fait, t’as loupé une opportunité et l’argent d’aujourd’hui vaut plus cher que l’argent de demain et sécurisé… parfois, il vaut mieux sécuriser 50 000 que peut être sur un coup de chance, faire 100 000. [00:17:21][124.8]

Paco: [00:17:22] Ha c’est marrant, je vois exactement de quoi tu parles. [00:17:24][1.9]

Yann Darwin: [00:17:27] Bizarrement, beaucoup de gens, beaucoup de gens voit. [00:17:28][1.6]

Paco: [00:17:30] Ça donne envie de se dire, ce fichier de pilotage, une fois que tu la fait, il faut l’enterrer dans ton jardin, ne plus y toucher parce que l’esprit humain est quand même vachement facile rapidement et va sur des excuses comme “ouais mais attends, je vais peut être rater une hausse”. Je vais peut être tu vois et donc là, moi, en touts cas, ce fichier là, je sais qu’il faut que, je sais que je vais le changer tous les jours. [00:17:52][21.5]

Yann Darwin: [00:17:53] Et bien moi, ce fichier là, je le touche quand même assez régulièrement. C’est à dire que dès que je vais avoir un virement qui va partir d’un compte vers un autre, je vais mettre à jour mon fichier, tu vois ? c’est dire que si j’ai, par exemple, tu vois je fais un arbitrage de cash que j’envoie sur un compte de trading et bien je vais mettre à jour mon fichier en disant maintenant, j’ai tant sur mon compte de trading, ça fait tant de pourcentage, etc. Ce qui me permet d’avoir toujours la photo. Par contre, en effet, tu as mis le doigt dessus. Il ne faut pas changer de stratégie tous les quatre matins en se disant Ah oui, mais non. C’est clair, mais tu vois, d’avoir, par exemple. Je termine la parenthèse crypto, vu qu’on est déçu d’avoir une poche à risque de dire OK quoi qu’il se passe dans ma poche à risque qui tôt c’est 5, 10, peut-être 15% pour les ouf, 20% aller si tu es en début de parcours, voire plus. Mais, tu vois, de parler en pourcentage et pas en valeur absolue, ce qui fait que quand mon patrimoine augmente, mon pourcentage augmente aussi, mais mes autres pourcentages de l’autre côté de truc pas risqué doit aussi s’arbitrer en conséquence. Et parfois, si j’ai une classe d’actifs qui augmente complètement dingue, genre les crypto qui font fois 10 fois 20, je deviens déséquilibré. C’est à dire que mon pourcentage avec lequel j’étais correct, qui faisait du sens mathématiquement, avec lequel en plus, j’étais pas émotionnel parce que je savais le gérer, etc. S’il a fait fois 10, c’est à dire que tout le reste a descendu et que la part le poids de ce pourcentage là sur le reste de mon patrimoine a augmenté d’une façon dingue. Et donc, c’est là que je vais commencer à prendre des mauvaises décisions alors que la décision est très simple en fait. Bah c’est OK, je suis passé de 20% à 80% à risque. Il faut redescendre à 20 ou peut être 25 ou 30 si je suis plus à l’aise, mais peu importe. J’ai trop de risque sur cette poche là. Il faut que je la coupe et que j’encaisse des gains. Il faut faire sonner la caisse enregistreuse au bout d’un moment. Sinon, il y a un problème et ça marche avec toutes les classes d’actifs, là on fait un focus crypto. Mais ça marche avec de l’immo, ça marchera avec ce que tu veux. [00:19:35][101.5]

Paco: [00:19:37] Justement sur la crypto en particulier, car je sais que tu t’y suis l’actif depuis pas mal de temps quand même. Comment est ce que tu tu vois aujourd’hui ? Peut être pour ton portefeuille à toi. Comment est ce que tu vois cet actif ? Est ce qu’il y a, est-ce que c’est quelque chose qui s’inscrit vraiment dans la durée ? Qui te permet peut être, comme on le fait pour des opérations d’achat revente en immo, de capitaliser, d’aller plus vite pour investir dans d’autres choses ? Ou est ce qu’on attend que tout ça arrive à maturité avec l’adoption pour faire un cash out gigantesque à la fin ? [00:20:08][31.3]

Yann Darwin: [00:20:09] Non. Moi, du cash out, j’en fais tout long. L’an dernier, j’ai fait beaucoup d’argent avec les crypto parce que, c’est toujours pareil en fait, un tiens, vaut mieux que deux tu l’auras. Et je le vois de toutes les façons. En fait, je ne cherche même pas à avoir le bon scénario. C’est à dire que j’ai plusieurs poches d’investissement, des poches court terme, des poches long terme. Mais poches court terme, c’est celle que je vais arbitrer agressivement. Quand en fin d’année dernière, je dis je sors et je prends des profits et bien je sors et je prends des profits. Peut être que j’ai eu de la chance. Ceux qui me suivent sur YouTube le savent peut être, je suis sorti quasiment au plus haut. C’était cool, mais, quand bien même, j’aurais aussi pu sortir qu’à 50% de la hausse mais j’en ai rien à taper, en fait. C’est à dire que j’arbitre ma poche parce que j’avais, j’avais, j’avais une stratégie et ma stratégie elle est battue, dépassée. J’ai fait plus de profit que même ce que je pouvais penser. Et c’est le moment de couper. Mais parce que ça, c’est une poche on va dire court – moyen terme. Après, j’ai des poches long terme qui elles je suis plutôt serein de les garder inter cycles et de faire de l’investissement long terme sur des crypto auquel je crois. Donc, je cherche même pas à avoir raison sur OK, ça va changer le monde ou ça ne va pas changer le monde ou ça a un effet de mode ou pas un effet de mode ou il y a un Bull ou un Bear. Je pense que il faut se mettre en position d’avoir statistiquement raison le plus de fois possibles. Il faut plutôt réfléchir comme ça. Ce qui n’est pas du tout la même chose que de dire il faut que j’ai raison à tout prix. Il y a des fois je me trompe, des fois je me plante. Mais étant donné que je mets un nombre d’occurrences significatives et que je coupe les choses correctement. A la fin, quand je fais la moyenne, je suis quand même plutôt pas mal. C’est l’idée et pour tous les investissements, je pense que c’est l’idée parce que sinon, tu fais rien. Tu vois, même une opération de marchand, une opération immo, une opération même sur une RP, tu peux te planter, tu vois. Quand tu fais une RP avec l’esprit un petit peu achat-revente, tu te dis OK, je vais la rénover, je vais les garder un an ou deux, je la vendre et faire 100.000 euros. Plein de gens font ça. Tu peux aussi te planter. Le marché peut aussi se retourner et puis peut-être t’as mis trop de travaux parce que tu y étais attaché ou peut être que tu pensais la vendre tant mais, tu n’avais pas anticipé qu’il y avait un truc qui allait se construire à côté. Ça perd de la valeur. Enfin bref. Donc, tu t’exposes à un risque. Donc, la question, c’est est ce que tu mets toutes les deux dans le même panier All In et puis, ça peut être OK aussi. Plus tu es en début de parcours et plus il faut prendre des risques, mais il faut juste en être conscient. Et sur toutes les classes d’actifs, c’est pareil. Et je pense que pour conclure cette vision là, je pense que la vraie, le vrai problème des investisseurs qui débutent, c’est de voir uniquement le rendement et pas le risque. Le rendement va toujours avec le risque. On appelle ça le couple risque rendement. Quand il n’y a pas de risque, il n’y a pas de rendement. Mais il n’y a pas de rendement sans risque. C’est à dire qu’à part le plus gros Ponzi du monde et la promesse magique, il n’y a pas d’investissement qui rapporte du rendement sans risque. La question n’est pas de dire j’ai fait 20, toi t’as fait 50, t’es meilleur que moi. La question, c’est combien t’as mis de risque pour faire 50 ? Et quand tu commences à réfléchir, réfléchir comme ça sur tous tes investissements, que tu vois systématiquement le risque en face du rendement. Je pense que tu gagnes en maturité aussi. Et moi, c’est mon réflexe numéro 1, quand on me propose une grosse opé en marchant ou là, on fait des on fait des clubs deal, on structure des grosses opérations. On a mis 740 lots en production l’année dernière. Ça commence à être significatif. Dès que je vais sur Due deal, dès que je vais sur un projet, mon premier réflexe, c’est où se situent les risques et est-ce qu’ils sont contenus, pas contenus, comment on les contre, etc. Avant de regarder le rendement, même si je peux avoir un associé ou un apporteur d’affaires, ou n’importe qui qui arrive en disant regarde tout l’argent que ça peut rapporter, ça peut être vachement bien. Ma question, ce n’est pas “ouais vas y dis moi combien ça peut rapporter ?”, c’est “où sont les risques ?”. Je pense que c’est un bon réflexe à prendre. [00:24:00][230.8]

Paco: [00:24:01] Oui, c’est vraiment top. Et comment tu l’évalue alors ? Ça peut être personnel parce que c’est l’aversion au risque de chacun. Mais comment tu mets le point sur ce risque il est suffisamment contrôlé, suffisamment bas par rapport au rendement qui est en face. [00:24:15][14.6]

Yann Darwin: [00:24:17] Tu l’as dit, c’est l’aversion au risque de chacun. Après, il y a des maths relativement simples. Si, si, si tu me dis, sur cet investissement, je vais faire 10% sur l’année, mais avec un draw down de 70% ou de 100%, genre tu peux tout perdre. Tu vois, genre tu peux tout perdre, mais tu peux faire 10%. Tu vois, qui ferait ça ? Personne tu vois. Par contre, tu peux tout perdre mais si tu gagnes, tu fais x100 ? ah là déjà bon. On est encore sur un profil d’investisseur risqué mais ça fait quand même vachement plus de sens. Donc, la question, c’est de mettre ce risque / rendement en face de où tu en es. Aujourd’hui, je suis capable, par exemple, de prendre. C’est marrant parce que c’est ambivalent, c’est à dire que plus ton patrimoine grossit et plus t’as tendance à dire ah ben ça y est, je commence à être un petit peu bien, donc du coup, je vais diminuer un peu mon risque parce que c’est plutôt en début de parcours que tu prends plein de risques. Parce que forcément, tu n’as pas beaucoup donc tu veux grossir très vite et donc tu as tendance à le diminuer alors qu’en fait, c’est l’inverse. C’est à dire que quand quand t’as plutôt bien performé et que tu commences à être un peu plus sécure et que sur la poche, là dont on parle d’investissement X, tu peux te permettre de la perdre parce que ça va rien changé à ta vie. En fait, c’est là que tu devrais prendre plus de risques. C’est comme l’investisseur en Bourse, quand il perd, il augmente son risque pour se refaire. Et quand il gagne, il baisse son risque pour ne pas reperdre ce qu’il a gagné, alors que c’est l’inverse. Quand il perd et devrait diminuer son risque et se refaire tranquillement. Et quand il gagne, il devrait augmenter son risque. Et c’est pareil pour l’investisseur, la vie générale. Donc, c’est toutes ces questions là qui sont passionnantes, mais qui sont contre intuitives. Tu vois un débutant, il a envie de dire je vais mettre plein de risques et puis, quand je vais commencer à gagner, je vais remettre plein de risques et plein de risques. Sans penser que s’il perd il va retourner tellement en arrière qu’il recommence du début alors qu’un mec qui a déjà 5 millions de coté, de perdre 150 000, ça lui fait ni chaud ni froid. Tu vois, au niveau de son portefeuille, ça fait toujours mal au cul au niveau patrimonial, tu vois, tu te mets pas en danger. Donc c’est là que, paradoxalement, tu peux augmenter ton risque, [00:26:13][116.2]

Paco: [00:26:15] Ce qui est l’inverse de ce que les gens font du comportement de 99% des personnes qui investissent. [00:26:19][4.1]

Yann Darwin: [00:26:20] Complètement. [00:26:20][0.0]

Paco: [00:26:21] Oui, c’est assez hallucinant. Est ce que à un moment donné, je crois que dans tes stories, me semble t il, j’ai vu passer quelque chose, un programme ou je ne sais plus trop. Tu parlais du Million Run. Je trouvais ça intéressant comme concept. Et du coup, est ce que dans ce concept là, tu penses que tous les actifs sont pertinents dans un portefeuille aujourd’hui pour peut être arriver à obtenir ce genre de performance ? [00:26:45][24.1]

Yann Darwin: [00:26:47] Le Milion Run, c’était une espèce d’événement qu’on avait mis en place, qui, qui ou le défi, c’était de créer une communauté. On a un groupe avec certains de nos clients, qui sont peut être les plus énervés ou les plus déterminés. Et puis, voilà qu’ils mettent en place leur Million Run. Donc, c’était c’est un clin d’œil. Après, est ce que toutes les classes d’actifs sont sont utilisables ? Je pense que oui. Mais la question, c’est en combien de temps tu veux y arriver ? Parce que tu vois un Million Run sur une vie. Si tu me dis je veux arriver à un million d’actif net à 60 ans et que tu me dis j’ai 25 ou 30 ans ou 35 ans, je vais te dire oui, ça ne m’impressionne pas. Enfin c’est pas que ça m’impressionne pas. C’est toujours pareil. Je ne sais pas qui nous écoute. Ces gens là sont fous. Mais non, tu vois c’est pas non plus très compliqué parce que tu as le temps de mettre en place les intérêts composés qui vont se mettre en place. T’as le temps de te crééer des sources de revenus supplémentaires, etc. Donc la question, c’est toujours pareil et c’est en combien de temps tu veux y arriver ? Mais ça veut dire qu’il faut augmenter ton risque. Ça veut dire qu’il faut être plus agressif. C’est toujours la même équation. C’est toujours le Y=AX. On connaît par coeur. Est ce que j’augmente mon ? Est ce que je cherche à augmenter mon rendement, donc mon X ? Et donc, oui, c’est sûr que si je fais 50% de rendement, c’est mieux que 5. Ou est ce que je cherche à augmenter mon A donc l’argent que j’investis. Parce que, quand j’arrête de regarder les pourcents mais que je regarde en valeur absolue, 5% de 100000 c’est bien, mais 5% de 10 millions, ça fait forcément beaucoup plus d’argent. Donc c’est toujours la même équation. Est ce que j’augmente mon risque, donc mon rendement éventuellement ou l’argent que je suis prêt à investir pour réussir à créer ce fameux résultat ? Et j’ai le temps qui va se mettre au milieu. Donc, c’est pas une question de classe d’actifs, c’est une question de comment je les gère. Et puis, il y a des gens qui font beaucoup d’argent sans investir. C’est à dire qu’il faut quand même pas oublier que un des moyens, une des voies royales aussi de faire du patrimoine ou de faire du cash et d’être capable d’investir plus, c’est aussi de gagner plus tout simplement. Et gagner plus, ça peut passer par augmenter son salaire, changer de poste, passer un diplôme qui est recherché. Mais ça passe aussi par l’entrepreneuriat. Je veux dire monter une boite, alors c’est très facile. Je te fais un raccourci super facile, mais monter une boite qui marche une fois que t’as passé tous les trucs qui font que c’est compliqué. Ben voilà, je veux dire les chefs d’entreprise, c’est surement la catégorie de la population; en tous cas ceux pour qui les boites fonctionnent, qui gagnent le mieux leur vie ou qui font des gros exit et qui permettent de réinvestir. Ça permet de réinvestir, ça permet d’améliorer sa vie. Donc, il n’y a pas que par l’investissement que tu peux taper ton Million Run. Il y a plein de possibilités, mais c’est sûr que quelqu’un qui a les bons réflexes sera bien meilleur. C’est le syndrome du loto. T’as un mec qui gagne au loto et on l’a vu plein de fois dans la presse, dans les reportages. Un mec qui a été pauvre toute sa vie, qui a des réflexes de pauvre, qui gagne au loto, il va tout dilapider. Et puis il va être, sauf s’il gagne une somme complètement folle. Tu vois, mais qui gagne une somme raisonnable. Je sais pas un 3, un 4, un 5, un 7 millions. Tu peux être sûr que dans cinq ans, dans dix ans, il a tout dépensé et s’il a pas été correctement accompagné, il en a filé à sa famille, il a flambé, etc. Et on l’a vu avec plein de sportifs, on l’a vu avec plein de stars du cinéma. Alors que quelqu’un qui a un peu une culture financière, qui est déjà investisseur et puis qui rentre d’un seul coup de l’argent parce que, dans mon exemple, il gagne au loto ou alors il est chef d’entreprise, ou alors ce que tu veux. Il sait déjà gérer cet argent. C’est juste qu’on a rajouté des zéros, mais il a les bons réflexes. Et lui, je parie sur lui. Il va pas cramer son argent, il va faire les choses intelligemment et de base, il va se dire OK, comment je vis sur les intérêts et pas sur le principal ? Juste si les gagnants du loto ou les vendeurs d’entreprises, ou les grands sportifs ou les grands acteurs, ou ce que tu veux apprenaient cette règle simple de dire OK, c’est cool, j’ai touché un gros capital. Maintenant, je vais aller vivre que sur les intérêts et pas sur le principal, personne ne serait jamais “broke”, sauf que c’est pas ce qui se passe. On a des milliers d’exemples. [00:30:47][240.3]

Paco: [00:30:51] Clair. Bizarrement, ce genre de choses, ça vient souvent dans le milieu du sport ou des artistes, des choses comme ça. Pas trop informé financièrement, ces gens là. A mon avis, il y a un marché là dessus. Il faut y aller, [00:30:59][8.7]

Yann Darwin: [00:31:01] Ouais tout à fait. Et tu sais que je reçois énormément de messages sur Instagram, mais c’est pas une blague. Et je les salue d’ailleurs de sportifs professionnels, footballeurs, rugbymen, etc. Parce qu’en effet, il y a, je pense, qu’il y a clairement un marché. C’est déjà des gens qui gagnent bien leur vie. Je ne parle pas du top level. C’est sûr que les mecs ligue A, etc. ils sont très bien accompagnés. Mais les mecs entre deux qui commencent à bien gagner leur vie des 10, 15, 20 000 par mois, ils ne sont pas spécifiquement bien accompagnés. Et il y a en effet un marché donc s’il y a des gens qui veulent se lancer sur ce créneau, je pense qu’il y a quelque chose à prendre. [00:31:30][29.9]

Paco: [00:31:32] Oui, il y a vraiment un truc à faire là effectivement. Alors quand j’accompagne un peu ton parcours que je trouve vraiment très impressionnant, il y a quand même au fond de ma tête, je me dis quand même un moment donné, tu as quand tu évolues aussi vite, quand tu construis un patrimoine aussi rapidement. Tu avances, tu avances, tu vois des gens et y a l’importance du réseau là dedans. Je me pose la question quand même est ce qu’il y a pas un moment donné une accélération qui est le fait de connaître des gens qui vont te proposer des outils, qui vont te proposer des classes d’actifs qui ne sont peut être pas disponibles à tout français lambda ? Tu vois ? Et dans quelle mesure l’investisseur lambda français peut lui aussi accéder à ce genre d’outils qui ne sont pas forcément le truc que ton conseiller en gestion de patrimoine va te proposer. Mais, qui est peut être, que tu l’as vu au travers de ton patrimoine à toi en fait, va te donner des ordres de step change qui qui sont nourris par les relations, les connaissances, les choses que tu as fait et qui ont fait que tu as accès à ces choses là, en fait. Je serais intéressé d’avoir ton avis là dessus. [00:32:35][62.8]

Yann Darwin: [00:32:36] Alors je vais te dire un truc. Ouais, ça doit se passer tous les 3 mois. C’est un truc de fou. Non, mais c’est tout à fait raison, tu mets le doigt sur une réalité. Parce que je pense que c’est un naturel, tout à fait humain. Les gens évoluent en cercle. Ils traînent ensemble en cercle. Et puis les gens qui se comprennent, s’invitent, s’attirent, etc. Et se voient, se revoient et font du business ensemble. Et c’est clair et net. Mais je l’ai vu à tous les niveaux. C’est à dire que tous les 3 mois, ça m’arrive en fait ce truc. C’est à dire que je l’ai vu même quand j’ai commencé l’immo parce que j’ai été curieux, j’ai parlé à des gens, je me suis fait mon petit réseau et ainsi de suite. Et puis bah, tous les 3 mois, tous les 6 mois, je rencontrais une nouvelle personne qui m’apprenait un nouveau truc qui me propulsait plus loin. Et puis, je sais pas j’ai peut-être l’esprit un peu plus entrepreneur que certains, donc ça a peut être été plus vite, mais ça m’arrive très, très souvent. Et encore cette année par rapport à l’an dernier, t’imagines pas les bons qu’on a fait qui sont complètement dingues. Et au niveau en effet de ce qu’on nous propose et donc du coup de ce qu’on est capable de proposer aussi, puisque c’est aussi une part de notre activité et c’est ce qu’on s’emploie aussi à faire, nous. C’est à dire que, on a un club d’investisseurs qui s’appelle MyClubDeal.com. Je suis désolé de faire l’instant pub mais, c’est ce qu’on s’emploie à faire. C’est à dire que on a accès à des deals aujourd’hui qui ne sont pas spécialement accessibles par le commun des mortels, parce que c’est des gros projets. C’est via de l’apport d’affaires aussi, via du réseau ou c’est des structurations qui sont peut être poussées au niveau ingénierie financière, fiscale, etc. Donc forcément, plus tu vas loin et moins tu parles à une grande frange de la population et on le met, on le met à disposition de notre communauté, puis à certaines personnes qui investissent avec nous et on cherche à tous se tirer vers le haut. D’ailleurs, les meilleurs résultats que je vois et je salue les gens qui se reconnaîtront s’ils nous écoutent, c’est les gens qui qui suivent depuis longtemps et qui ont évolué avec nous et qui évoluent avec nous et qui grossissent parce que, à un moment, ils se sont raccroché au cercle. Et puis, quand nous, on évolue, ils évoluent et ainsi de suite. Et je pense que les choses se chevauchent en plus. T’as pas un seul cercle dans ta vie et tu vois dans ta vie de tous les jours. T’as peut-être les gens de ton travail et puis les gens de ta passion. Et puis les gens aux sports et ainsi de suite. Et t’as la même chose dans les sphères professionnelles. T’as des cercles de clients, des cercles de fournisseurs, des cercles qui sont plus avancés, des cercles qui sont plus en retard et la question c’est comment tu sautes, comment tu jongles entre tous ces cercles. Mais ce qui est sûr, c’est que le réseau, peut être qu’au début on n’y croit pas. Mais c’est vraiment c’est game changer. Et parfois c’est c’est rien, c’est une action qui est ridicule. C’est d’accepter d’aller boire un café. C’est d’aller d’aller au resto. C’est de présenter quelqu’un à quelqu’un d’autre qui, du coup, se sent redevable. Du coup, il te rappelle et du coup, il se passe un truc. C’est donné avant de recevoir, de proposer de l’aide quand quelqu’un est en recherche d’une solution, d’un contact. Ce qui fait que cette personne est, elle se sent encore une fois redevable entre guillemets et donc elle va penser à toi autrement, etc. Et évidemment, c’est magique, ça s’explique même pas. En fait, c’est. Mais ce qui est sûr, c’est que ça marche. Je confirme. [00:35:41][184.2]

Paco: [00:35:42] OK, ok, c’est validé quoi ? Est ce que tu penses que dans cette optique là, on a eu un épisode là dessus d’ailleurs, et c’est pas mal courant aux Etats-Unis c’est les groupes Mastermind. Et c’est quelque chose que tu as peut être vu davantage d’ailleurs, quand tu as voyagé. Est ce que tu te rends compte que finalement, c’est un indispensable ces groupes là ? Ou est ce que c’est un peu marketé finalement ? Et on le fait, on peut le faire de façon informelle, sans avoir à formellement créer des groupes et chercher là dedans. [00:36:13][30.9]

Yann Darwin: [00:36:14] Alors c’est extrêmement marqueté et c’est extrêmement à double tranchant. C’est à dire que j’ai été des deux côtés du truc, c’est à dire que j’ai participé à des groupes Mastermind et je me suis également posé la question de moi même lancer un groupe Mastermind. Ce que j’ai jamais fait. C’est vraiment à double tranchant, c’est à dire qu’il y a certaines personnes pour qui, en effet, d’adhérer à un Mastermind fonctionne parce que c’est des personnes qui aiment se mettre en danger et qui aiment surtout avoir un retour sur investissement immédiat. Moi, j’ai participé à un master man qui me coûtait à l’époque je sais plus, je crois 2000 euros par mois. Je crois 24.000 euros à l’année et t’es obligé de t’engager en avance. Donc tu payes 25000 d’un coup machin blabla. Ça a bien fonctionné pour moi parce que je me suis mis en danger à l’époque. En mode, je n’ai pas envie de perdre cet argent là, donc je vais le rentabiliser en un mois ou un mois et demi. C’est hors de question que je prenne mon temps, etc. Donc, pour des gens un peu énervés, ça peut aider. Par contre, attention, c’est que étant donné que c’était extrêmement marketé et que tout le monde l’a aujourd’hui fait, son groupe Mastermind et tout le monde est le meilleur et avec moi passe de zéro à 1 million et machin et truc. Et c’est aussi pour ça qu’on se refuse à le faire. C’est que du coup, t’as l’impression que c’est la baguette magique et t’as l’impression que le fait de payer 20, 30, 50, 100 mille balles à un mec que tu connais d’ailleurs pas que t’as jamais vu, que tu as vu 3 fois sur Internet, ça va te permettre magiquement d’ouvrir toutes les portes du paradis, ce qui n’est pas vrai. C’est à dire que ça va t’apporter certes des connaissances comme le ferait une formation, comme le ferait un mentorat. Ça, c’est clair et net. La plupart des masterminds, forcément, en mettant en relation des gens, il y a ce niveau réseau, etc. Mais si tu te sors pas les doigts et si t’appliques pas, mais vraiment de façon frénétique ce que tu apprends, si t’es en mode touriste, j’y vais tranquille, je monte en compétence, etc. Ça ne va pas le faire. J’ai vu énormément de gens aussi payer des sommes importantes et à la fin, le résultat, c’est j’ai même pas remboursé le truc ou à peine. Alors j’ai eu l’impression d’appartenir à un groupe, c’est cool, on se voit dans un chalet, on fait des raclettes et puis l’été on se voit sur la plage et on boit dans des noix de coco. Mais où est le résultat ? Tu vois où est la rentabilité ? C’est toujours pareil risque rendement. Donc, je suis pas méga fermé. Moi, ce qui est sûr, c’est que j’en fais pas parce qu’en plus si j’en faisais, je pourrais même pas le chiffrer en terme de prix. Je veux dire la tu me dis à la fin de ce call, Yann je te donne 50 000. Je veux même pas…parce que. je sais l’investissement en temps que ça demande et ça les vaut même pas en fait. Donc on se refuse à le faire nous. Et d’ailleurs, je n’arrive pas à comprendre et c’est aussi une question, car c’est tellement marketé je comprends pas comment des gens arrivent à faire des groupes de 50, 100 personnes, se voir je ne sais pas combien de fois par an et puis continuer à arriver à apporter de la qualité et de la valeur. Cette équation est compliquée pour moi, donc je dirais aux gens de faire attention par rapport à toute la hype qu’il y a autour des Masterminds. Et après s’il y vont, qu’ils y aillent en mode déterminés et ils se laissent 1 mois, 1 mois et demi, 2 mois grand maximum pour passer à l’action. C’est pas j’y vais tranquille et puis, dans un an, je monterai mon projet parce que sinon, c’est voué à l’échec. Ça va être de la perte sèche. [00:39:25][190.8]

Paco: [00:39:26] Yes, c’est clair, c’est clair. Et tant qu’on est sur le mindset et avec le retour d’expérience de tous les gens que tu accompagnes finalement, qu’est ce que tu dirais que sont les 2, 3 choses que tu pourrais identifier comme un peu la cause, soit de leur inaction,, soit de leurs échecs, de ceux qui ont tenté et qui n’ont pas réussi forcément à atteindre leurs objectifs. [00:39:49][23.1]

Yann Darwin: [00:39:50] C’est toujours difficile et globalement. Globalement, les gens s’écoutent pas mal. C’est à dire que, quand j’étais pompier, à l’époque, on appelait ça : “tu t’écoutes”. C’est à dire que, quand on faisait du sport, tu sais t’as toujours, quand ça commence à devenir dur, on dit que globalement, quand toi t’es au bout, tu penses que ton cerveau il est en train de te dire arrête, tu vas mourir, tu vas vomir, tu peux plus respirer. En vrai t’es qu’à 60, 80% de tes capacités, il t’en reste sous la pédale. Il faut arriver à arrêter de s’écouter. Ouais, ça fait mal. Oui, ça brûle, oui ça tire, oui tu vas vomir. Mais coupe ton cerveau arrête de t’écouter et vas y. Et c’est un petit peu ça. C’est à dire qu’il y a beaucoup de gens… Ce n’est même pas un manque de motivation parce que tu les écoute, ils sont motivés, mais c’est juste qu’il faut accepter un moment que, la partie sexy du truc est là qu’au début. C’est à dire que la partie sexy de je vais être entrepreneur, c’est bien quand tu dépose les statuts de la boite et que tu fais ta première réunion. Mais tout de suite après, ça arrête d’être sexy. La partie sexy de l’investisseur immobilier ou du marchand de biens ou du trader devant ses écrans, elle est sexy que quand tu es, quand tu connais pas le truc. Parce que quand tu t’y mets, tu te rends compte qu’il faut faire des actions, qu’il faut travailler et que ça n’arrive pas du jour au lendemain. Et le problème, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui qui restent un peu sur la partie sexy et qui après vont pas faire les actions. Donc je pense qu’il faut mettre en place les actions un peu comme un sportif. Un sportif, un mec qui se prépare pour les J.O, il a un planning. Il va s’entraîner. Il y a deux heures le matin, deux heures le soir, il y a deux heures le matin du jour le soir. Et sa journée, elle s’articule autour de son entraînement, autour de son objectif. S’il a l’entraînement à 6 heures, il va se lever plus tôt et puis après il fera une sieste. Et puis après, il ira au boulot parce qu’il a, il a quand même un travail. Les sportifs de haut niveau, souvent, ils ont un travail à côté. Et il va se démerder et puis le soir il se couchera un peu plus tard. Il va le faire. Il va faire les actions parce que lui derrière il va aux J.O. C’est la même idée, quoi. Si derrière, tu vas faire de l’investissement locatif, derrière, tu vas faire du marchand de biens. D’ailleurs, tu vas apprendre de nouvelles compétences. Je pense qu’il faut juste apprendre à mettre en place les actions. Passer le côté sexy. Arrêter de s’écouter. Et quand ça devient un peu dur, un peu chiant, c’est juste là qu’il faut pas lâcher. C’est juste la consistance. C’est comme quand tu commences un régime, la première semaine, t’es toujours super chaud. Trop bien je fais un régime, je suis trop healthy. Mais quand ça commence à devenir dur, au bout de 2-3 semaines, ça commence à devenir chiant. C’est là que ça se passe. C’est là qu’il faut rester consistant. Donc, je vois beaucoup de gens qui échouent parce qu’ils oublient ou ils arrêtent de faire les actions. Je cherche un bien immo, puis je n’ai pas trouvé en 3 semaines, j’arrête de faire des actions. Ben ouais, mais bon, si ça se trouve faudra 4 mois. Continue juste à faire les actions. Applique pendant 4 mois et tu verras qu’il va se passer un truc. [00:42:29][158.6]

Paco: [00:42:31] Excellent. J’aime beaucoup ça, alors tu sais, le poker s’appelle les investisseurs 4.0 parce que je te la fais courte, on a pas mal de gens, du moins, c’est mon cas aussi ici, plus de 40 ans, mais surtout un job à plein temps, famille, responsabilités à côté. Et une forte volonté de créer un patrimoine de façon quand même active. Et je me demandais si, si tu as pas des histoires de gens qui sont sur cette tranche de vie, sur cette étape de vie et qui réussissent. Et pourquoi tu penses qu’ils réussissent ? Qu’est ce qu’ils mettent en place ? Est ce qu’il y a des trucs que tu vois pour cette clientèle là en tout cas, qui marchent bien en particulier ? [00:43:10][39.0]

Yann Darwin: [00:43:11] Ceux qui réussissent sont encore jeunes dans leur tête, je dirais. C’est à dire que c’est à dire que j’approche aussi dangereusement des 40 ans et je vois ce qui se passe quand tu commences à être peut être un peu plus à l’aise dans ta vie ou un peu plus posé, famille, enfants, machin, etc. Je n’ai pas d’enfant, mais bref. Autour de moi, il y en a partout. Et tu vieillis quoi tout simplement. Tu n’es plus le jeune fougueux. Et je pense que les gens que je vois réussir, ils ont gardé l’espèce de flamme. Parce qu’en fait, plus tu rentres dans le confort et le train train et plus tu t’écoutes encore une fois. Tu vas pas faire les actions parce que, je reçois tous les jours des messages : mais Yann j’ai 2 enfants, mais Yann machin mais Yann truc. Mais en fait, c’est où tu mets tes priorités. C’est aussi simple que ça et j’entends très bien que tu me dise ma priorité c’est mes enfants et à ce moment là, t’as priorité c’est tes enfants. Je ne dis pas qu’il faut non plus complètement délaissé et abandonner ses enfants, mais je pense que il y a un découpage du temps qui est bon à prendre. J’ai des exemples en tête de personnes qui ont des enfants en bas âge, qui ont repris des travails salariés, mais qui se lèvent plus tôt, qui font une double activité, qui travaillent le week end et pour qui ça fonctionne quand même. Donc, il faut mettre en place ces actions. C’est aussi simple que ça. Et et il n’y a pas non plus de recette magique de gestion du temps. Genre Yann mais comment tu fais pour gérer de l’investissement, être chef d’entreprise, ta vie ? En fait, je fais comme toi, c’est juste, je galère. Juste, je dois prioriser. Juste, il y a sûrement des trucs où je ne suis pas bon. Il y a sûrement des moments où je déçois des gens. Il y a sûrement des moments où je suis trop focus sur un truc et pas assez sur un autre. Mais ce n’est pas Instagram la vie, quoi. C’est dire qu’il faut prioriser. Je pense que les gens de plus de 40 ans qui doivent… et en plus, le problème, c’est que tu commences à avoir un peu d’argent. Je pense à tous les cadres sup, etc qui commencent à être un peu dans le confort et qui du coup, se posent des questions. Mais si c’est toujours, on en revient sur ce qu’on disait au début, c’est quel est ton objectif. Si ton objectif, c’est d’investir en Bourse bon père de famille pour préparer ta retraite et que tu es content avec ton salaire de cadre sup. T’es bien avec ta famille. T’es au top dans ta vie. Tu vois t’es pas en train de faire un Million Run. Donc, c’est où sont ses objectifs ? Et là, pour toi, des produits d’investissement de base, apprendre à gérer un portefeuille long terme, peut être tu diversifie 5-10% dans les crypto. Peut être si t’as le souhait et la volonté de se libérer du temps libre, mais tu fais un peu d’immobilier. Mais voilà, ce n’est pas à toi du tout le même profil que le mec qui a le même âge, mais qui lui, il a une idée super cool et il veut quitter sa boite. Il a beau être exactement le même mec dont on parlait avant mais lui veut monter une startup. Donc voilà peut être que le deuxième, il va devoir faire plus de sacrifices que le premier. Il faut savoir où on se situe. On peut pas tout avoir. C’est pas magique, tout simplement. [00:46:04][172.7]

Paco: [00:46:05] Ouais, ouais, tu met le doigt dessus. L’organisation, c’est vraiment le gros thème, à mon avis. Et moi, je suis en train en particulier, de travailler là dessus, et notamment sur les distractions auxquelles on est soumis au quotidien et comment les réduire, les éliminer. J’imagine que toi, tu as des trucs, peut être, peut être à toi, mais étant donné comme tu es productif, comme tu es tout ce que tu fais dans toutes ses activités, c’est quoi pour toi ce qui est, ce qui fonctionne ? [00:46:29][24.5]

Yann Darwin: [00:46:31] Le truc de base pour moi, s’il y a encore des gens qu’on peut appliquer ça en 2022. Je ne comprends pas. C’est aucune notification. Pas de notification. Interdit. Une app qui sonne, les trucs, les bling bling, les machins, les petites puces rouges sur l’iPhone. Non faut couper tout ça faut couper tout ça, c’est aussi simple que ça. Tu ne peux pas te faire interrompre toutes les 4 secondes par des notifications. C’est mort. Quand un appel et que t’es en train de travailler. Tu réponds pas quoi. C’est à dire que, quand je tourne une vidéo, on m’appelle, ça arrive plein de fois. Quand j’oublie de me mettre en mode avion, je raccroche. J’arrête parce que je suis en train de faire pour répondre. Quand je suis en réunion, on m’appelle. A moins que ça soit une extrême urgence, je ne sors pas de la salle pour répondre. C’est juste faut déjà coupé toutes ces distractions et toutes ces interruptions. Et puis, peut-être, je suis célèbre en ce moment pour une phrase que j’ai dit qui fait beaucoup rire les gens. C’est tu chies sur mon temps. C’est apprécié, c’est ne pas autoriser les autres à chier sur ton temps. C’est à dire que ton ton temps idée, il est précieux, quoi. C’est à dire que le temps, tu peux le voir aussi en espérance de vie, c’est à dire que ton temps, il est limité. À la fin, ça s’arrête. Et d’accepter que des gens t’en fasse perdre, ben, c’est finalement perdre du temps de vie qui te reste. Donc c’est abusé. Ça peut pas arriver ça. Et moi, c’est mon côté un peu cash, mais je n’hésite pas à dire aux gens quand je vois 4 audio de 8 minutes qui arrivent sur mon téléphone, je réponds : “j’écoute pas quoi. Tu me fais une synthèse stp parce que là, je ne vais pas passer 16 ou 24 minutes ou je ne sais combien à écouter tes audio”. Pareil, c’est respecter les gens tu vois. C’est dire que si tu peux dire un truc en 4 mots “genre ouais, ok, j’arrive, je me douche et j’arrive”. Tu me fais pas un audio 36 secondes qui dit : “ouais attends mais là, je suis dans la voiture, mais je rentre, il y a des bouchons, puis après je vais me doucher. Puis attends, je vais voir, je sors le chien et après j’arrive”. Ta G. ! Tu vois, ça va. Je suis de plus en plus, je ne sais pas, je dois vieillir. Je suis peut être un vieux con avant l’âge, mais je suis de plus en plus intransigeant avec ces trucs là. Et je pense qu’il faut vraiment être intransigeant avec ces trucs là parce que le truc numéro 1 qu’on entend, c’est : “je n’ai pas le temps. Je n’ai pas le temps. J’ai des enfants. J’ai une famille. J’ai mon travail. Je n’ai pas le temps”. Mais en vrai, si tu mets bout à bout ce que tu autorises, sois toi même via tes actions à toi, les applications, les machins, les alertes ou les autres gens à ce qu’on te bouffe comme temps. C’est dingue, quoi. Tout simplement. [00:48:58][146.7]

Paco: [00:49:00] Ouais, ouais, c’est clair. Mais carrément. Mais carrément. Mais je me reconnais tout à fait dans ce que tu dis. Et je pense aussi que dans l’univers des entreprises, notamment type anglo saxon, tu vois moi, j’ai bossé dans des boites un peu structurées. Et quand tu vois souvent les quand tu vois les emails qui viennent du big big boss, tu vois, c’est souvent les plus courts de la terre. Ça, c’est “do it”, “like this” ou “I agree”, mais il n’y a pas de “bon alors je suis entré dans mon bureau et j’ai vu ton mail, mais je n’étais pas tout à fait sûr. Comment te dire…”. [00:49:32][32.0]

Yann Darwin: [00:49:35] Ouais c’est ça. Et puis, on le voit dans le milieu de l’entreprise avec les réunionite aiguë, mais même dans le milieu de l’association, c’est à dire t’es associé avec 3 autres investisseurs immobiliers. Et puis si, par exemple, les 4 personnes, les 4 gèrent les travaux, où est l’efficacité ? Pourquoi on est associé, tu vois ? Je veux dire, il y en a 1-2 qui sont en charge et puis ils gèrent. Et puis les 2 autres ils sont en charge d’autres choses et c’est comme ça qu’on est efficace. Et je pense que faut être un petit peu exigeant avec soi même aussi. [00:50:01][26.1]

Paco: [00:50:02] Ouais, ouais, clairement. Je voulais en venir à tes ambitions parce que je lisais sur le site GreenBull, il y a un moment sur le site, il y a une chronologie tu vois comment ça a commencé. Et puis il y a écrit 2030, “to the Moon”, leader mondial des finances personnelles. Ça m’a fait bien marrer. C’est quoi tes ambitions ? Peut être avec GreenBull, et puis toi, personnellement ? [00:50:25][22.5]

Yann Darwin: [00:50:28] il y a plein de sortes d’ambitions dans la vie. Là, par exemple, mon ambition l’an dernier, c’était de prendre du temps pour moi parce que j’avais priorisé les choses. C’est la discussion d’avant, tu vois. Et ça faisait très longtemps que je travaillais fort, que je n’avais pas de temps libre ou même pas. Je parlerais pas de temps libre, mais de loisirs, sauf que je m’oubliais quoi. Je faisais plus des trucs pour moi. Tu vois, par exemple, récemment je refais des trucs pour moi. Et ça, ça a été une ambition parce que mon ambition d’avant, ça a été de faire faire de l’argent. Et puis, j’ai réussi à le faire. En fait, c’est des questions d’objectifs donc je ne sais pas de quelles ambitions on parle maintenant, mais au niveau du groupe, ce qui est sûr, c’est que notre ambition à moyen terme, on va dire que c’est le statut de licorne parce que ça nous fait, ça nous a toujours fait voilà. Donc c’est un milliard de valo. Je pense que quand, quand t’arrives à 1 milliard de valo au niveau de ta boite, ça veut dire que globalement, il n’y a pas grand chose qui va s’arrêter. Tu vas continuer à grossir, à moins d’être vraiment bête, pas bon ou pas avoir de chance. Mais globalement, c’est sur de bons rails, donc c’est un peu ce qu’on vise. On structure de plus en plus de projets en private equity, etc. Ça nous passionne et moi, je m’amuse beaucoup. Mon ambition, c’est de continuer à m’amuser. C’est que la boîte continue à grossir, etc. au niveau niveau pro et qu’on soit capable de structurer les choses. Et il y a des choses qui font chaud au coeur. Tu sais, quand tu aujourd’hui, on a une centaine, on part de 6 fondateurs. Il y a encore quelques années, on était même pas tous là parce il y en avait qui avaient encore leur ancien boulot donc on n’était même pas tous dans le bureau. On était dans un cagibi, on était 4. Maintenant, on est 100. Je vois des gens qui sont montés en compétence, qui en managent d’autres. Je vois des boîtes, des filiales ou des actions ou des projets qui se montent tout seul sans qu’on mette notre nez dedans, qui sont bien fait. Je vois une vraie boite qui se met en place. C’est un espèce de bébé qui grandit. Ça, c’est vraiment cool et j’espère que ça va continuer. Et après, au niveau perso, si on parle d’ambitions chiffrées, j’ai toujours eu un délire de patrimoine important donc c’est de continuer à grossir parce qu’au bout d’un moment, je trouve que c’est amusant quoi. Ça te permet de faire plus de choses perso, des choses plus belles, des choses plus grandes. Ça te permet d’avoir plein de jouets. Je suis un grand gamin. J’aime bien avoir des jouets, j’aime bien avoir des bagnoles. J’aime bien les trucs qui volent. J’aime bien les trucs qui ont des moteurs qui font du bruit. J’aime bien les vacances, etc. Ça permet de faire des choses et puis ça permet aussi, et surtout pour la plus grande partie, de continuer à investir, prendre des risques, se diversifier. Et c’est aussi quelque chose qui me passionne. Donc ça, c’est très cool. Et puis voilà quoi après, trouver peut être un peu plus d’équilibre avec le temps arrivant pour s’extraire encore un peu plus de l’opérationnel. C’est toujours le problème du chef d’entreprise. Où se situe la limite pour arrêter d’être dans l’opérationnel et aller faire du développement, mais aussi à rester un peu dans l’opérationnel pour que les choses se passent bien et d’arriver à mettre en place le relais, quoi. Donc voilà, on est pas mal. On est pas mal là dessus en ce moment. [00:53:31][182.8]

Paco: [00:53:31] Ouais, d’accord. Et du coup, l’idée est quand même, ce serait de lâcher un peu le volant au bout d’un moment, de continuer encore quelques années à fond et puis après, après, de prendre un peu de recul par rapport à tout ça et faire un peu autre chose. Ou est ce que tu vois de cette façon entrepreneur à vie ? [00:53:46][14.6]

Yann Darwin: [00:53:48] Non je me vois entrepreneur, mais c’est juste que c’est pas les mêmes tâches. C’est à dire que je me vois plutôt sur faire du développement, faire de la structuration, lancer de nouveaux projets parce que c’est ça qui est cool, finalement, c’est de créer le nouveau truc. Monter la nouvelle équipe, lancer le projet, avoir des succès et quand ça devient gros et super stabilisé et que ça devient un gros bateau, finalement, après, c’est plus, car c’est plus que c’est facile à dire, mais ça devient beaucoup plus de la gestion Day To Day, du management, etc. Et je trouve que c’est moins excitant. Et puis, je pense que, le futur, je le vois plutôt en mode un petit peu structuration, investissement, VC et des autres boites. Faire grossir d’autres boîtes, ou les intégrer au groupe. Faire de la croissance externe ce genre de choses. Et puis YouTube parce que j’aime bien YouTube, [00:54:35][47.5]

Paco: [00:54:36] Ouais j’allais te demander justement le rôle que la création de contenus occupe dans tout ça. En fait, c’est quelque chose qui t’intéresse en soi ? Ou est ce que c’est un truc que tu vois avec des synergies pour le marketing de ta marque, la promotion de ses activités ? Comment tu vois ça, en fait ? [00:54:51][14.8]

Yann Darwin: [00:54:52] Alors déjà, je pense que ça me plait. J’aime expliquer des trucs. Je pense que je ne suis pas trop mauvais pour expliquer des trucs pour vulgariser des trucs compliqués. Donc, du coup, ce que j’aime bien, c’est quand j’arrive à expliquer un truc méga compliqué à un gamin de 10 ans ou 12 ans, ou peu importe d’ailleurs, même à un adulte. Mais un truc, tu vois qui faisait aucun sens et qui se met à faire du sens. Tu vois tu as l’éclair de la compréhension chez la personne en face. Elle te dit “mais en fait, on m’avait jamais expliqué ça comme ça, mais c’est vraiment extrêmement simple en fait”. Ça, je pense que c’est une vraie qualité de savoir vulgariser les choses et de les rendre simples. Et ça, ça me plait. Ça c’est le truc numéro 1. Après et c’est clair et net que la chaîne, c’est ça un média. Donc forcément, des gens nous connaissent. Ils veulent creuser un peu plus loin. Tiens, ils vont voir le site de GreenBull. Tiens, ils font ça, je savais pas. Ils s’intéressent. Forcément, bien sûr que ça nous met en avant. Ça un double rôle. Mais je pense que demain, tu vois, tu me Yann, dans 10 ans, dans 15 ans, t’es à la retraite sur ton yacht, tu fais une réunion par mois juste pour suivre le truc. Est ce que tu continues la chaîne ? Je pense que oui. Alors peut être pas au même rythme, mais peut être pas de la même façon. Mais je pense que je la continue parce que c’est aussi un partage. Et ça permet aussi de rester les pieds sur terre avec des gens qui posent des questions, qui sont dans leur progression actuelle, etc. Je trouve que c’est un média qui est intéressant. [00:56:15][82.7]

Paco: [00:56:16] Yes, très clair. Très cool, très cool. Écoute, on pourrait parler des heures comme ça, mais je voudrais être respectueux de ton temps également, on en parlait. Est ce que tu as ? Ou alors je sais que tu as une bibliographie sur ton site que tu avais mis en ligne une fois. Mais quelles sont les ressources que tu conseillerais aux gens pour explorer ces thèmes là s’il y en a quelques uns en particulier ? [00:56:38][21.6]

Yann Darwin: [00:56:38] Ma chaîne YouTube, je suis obligé. Après niveau bouquins, il y a tellement de choses. C’est toujours. C’est une question qu’on me pose tout le temps. Quels bouquins tu recommandes, etc. Ma réponse est toujours la même : “La magie de voir grand”. Je pense que c’est un truc à lire quand tu commences parce qu’il te met un tel coup de pied au cul sur des trucs qui sont tout bête, que ça fait du bien de le lire de temps en temps. Et après, je pense que la vraie compétence, au delà de chercher le bouquin magique en disant tiens, c’est lui qui m’inspire, il a lu tel livre, il faut que je le lise, c’est de juste prendre l’habitude d’aller chercher des réponses. Et les bouquins, c’est un très bon point d’entrée ou de montée en compétence pour plein de trucs. Je veux dire, Elon Musk, ce n’est pas un mythe, il a appris à construire des fusées dans les livres, alors il n’a pas lu un livre de dev perso. Il a lu des livres très compliqués, mais n’empêche pas que il s’est formé, en tout cas, sur toute la première partie de son idée. C’est à dire est ce que c’est faisable ? Qu’est ce qu’il faut améliorer ? Qu’est ce qui ne marche pas aujourd’hui ? Les premiers constats, tu vois ? Et les premiers à apprendre à faire les formules, apprendre à comprendre ce que sont tout ce qui rentre là dedans. Les calculs de vecteurs, les Delta V, toutes ces conneries. Il a appris dans les livres. Et puis après, en effet, il a embauché du monde. Mais c’est vraiment une extrême bonne ressource. Et surtout, on parlait de risque rendement. Mais la dépense vs formation, intelligence et ressources que tu tires d’un livre, elle est ridicule. C’est un livre, ça coûte quoi ? Ça coûte 10, 20, 30, 40 euros maximum. Peut être 100 pour les livres très, très, très poussés, très spécifiques. Donc il est où le risque ? Donc, je pense que prendre l’habitude de lire, c’est bien. Et sans aller sur un livre par semaine, des gens qui sont très, très chaud. Mais ne serait ce que se dire OK, allez en 2022, je lis pas, je vais lire juste 3 livres, je vais bien les choisir là. Je vais en lire 3 et peut-être ça va me faire naître un petit peu plus. Ou si je lis déjà un peu, je vais essayer d’être un peu plus régulier, de faire ça une fois par mois. Mais j’ai mes meilleures idées, je pense en lisant et pas que d’ailleurs sur ce que je lis. C’est à dire que je peux lire un bouquin sur, j’en sais rien, n’importe quoi, sur l’investissement immo par exemple, et avoir une idée qui n’a rien à voir. Mais c’est juste que vu que le mec est en train de parler de quand il était petit, il s’est passé un truc qui lui a fait naître une vocation. Et puis, bref, il est en train de raconter une histoire comme ça. Ça te jette une idée, et tu l’écris. Et t’as une idée qui n’a rien à voir. Parce que des fois, il faut juste accepter de trouver l’inspiration. L’inspiration, c’est pas : je m’assois, et puis j’attends que ça vienne. C’est juste, je fais des trucs qui mettent mon cerveau en action. Et puis, d’un seul coup, ça me fait naître une idée. Et la lecture, c’est très introspectif. Je trouve que ça fonctionne bien. [00:59:33][174.5]

Paco: [00:59:34] Ouais le cerveau est en mode actif en plus. Et du coup, il va chercher des ressources ailleurs. [00:59:38][4.0]

Yann Darwin: [00:59:40] Exactement. [00:59:40][0.0]

Paco: [00:59:41] C’est top. Et où est ce que les gens peuvent te suivre pour poursuivre la conversation avec toi ? [00:59:45][4.5]

Yann Darwin: [00:59:48] Chaine YouTube Je réponds pas mal aux commentaires ou en tout cas, je les lis beaucoup pour voir un peu quelles sont les questions du moment, etc. Donc Yann Darwin sur YouTube. J’ai mon Instagram où je suis. La communauté est plus restreinte, donc je fais aussi un peu plus atteignable. C’est plus facile de me parler en messages privés. Je réponds aussi à beaucoup de gens donc là aussi Yann Darwin sur Instagram. Et puis voilà. Je pense qu’on est pas mal déjà avec ça. J’ai mon numéro de téléphone, mais je ne vais pas donner ici à l’antenne. [01:00:15][27.2]

Paco: [01:00:17] Bah si, s’il te plaît. C’était ma prochaine question, d’ailleurs. OK, c’est parfait. Merci beaucoup. Merci énormément pour ton temps. C’était très enrichissant. J’ai passé un très bon moment. Bon courage pour la suite. Et puis, je te dis à très bientôt alors [01:00:32][15.1]

Yann Darwin: [01:00:33] merci à toi et à bientôt. [01:00:33][0.8]

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