069 –  Investir en tant qu’expatrié.e : risques et opportunités, avec Christèle Biganzoli

« En France le code civil napoléonien est le code civil le plus protecteur. On peut protéger le conjoint en lui donnant 100% de l’usufruit d’un bien et on ne peut pas déshériter les enfants 

Le parcours d’une vie n’est pas (et heureusement) aussi lisse que celui peint par ton banquier ou CGP traditionnel quand il fait l’étude de tes besoins patrimoniaux : Une phase pré-active (études), une phase active (20-65 ans), phase retraite (>65 ans) et succession. 

La vie est plus complexe, plus mouvementée et comporte des changements et des étapes à prendre en compte. L’une d’elle : c’est le séjour à l’étranger qui marque le parcours de beaucoup de gens, que ce soit une année de césure ou une carrière marquée à l’international.  

Mais si l’expatriation plus ou moins longue et répétée est une source de richesse intellectuelle, culturelle, comportementale immense et que je conseille à tout le monde, c’est aussi un évènement majeur à prendre en compte dans la constitution de ton patrimoine.  

Je suis bien placé pour le savoir : ayant passé 10 ans à l’étranger c’est mon expatriation et la conséquence que j’y ai vu sur mes cotisations à la retraite en France qui m’ont fait prendre conscience en 2017 qu’il fallait que je me construise un complément de revenu le plus tôt possible. 

Alors qu’est ce qui change quand on est expatrié, à quoi doit-on faire attention et comment organiser au mieux ses finances pour optimiser au mieux les impacts d’une phase de vie à l’étranger ? 

 C’est ce dont on va discuter aujourd’hui auprès de Christèle Biganzoli, CEO et fondatrice de Ritchee une plateforme de conseil patrimonial avec une forte expertise dans le domaine de l’expatriation. 

 Au cours de la conversation on verra : 

  • Ce qu’il faut faire pour préparer son départ à l’étranger et quelles sont les changements que ce départ occasionne pour sa fiscalité et son patrimoine
  • Que faire en particulier avec son patrimoine immobilier français quand on part, et avec le patrimoine immobilier crée à l’étranger quand on revient. 
  • Quel sont les types d’investissements et de placements les plus adaptés à envisager avant son départ et ceux qu’il faut éviter quand on est expatrié. 
  • Comment l’administration fiscale détermine la résidence fiscale et qu’est-ce que Johnny Haliday aurait dû faire pour effectivement déshériter ses enfants 
  • Sous quelle forme réaliser des investissements immobiliers rentables en France depuis l’étranger, et comment accéder au financement auprès des banques françaises quand son revenu est domicilié à l’étranger ? 
  • Que faire enfin pour s’assurer d’une bonne retraite même quand on a moins cotisé en France du fait de l’expatriation ? 

Bref si tu vis à l’étranger ou envisages de passer du temps à l’étranger dans ton parcours, écoute bien cet épisode il devrait te donner des pistes interessantes   

Retrouve Christèle sur

Le site de Ritchee.fr

Son profil sur Linkedin 

Le profil Linkedin de Ritchee (toutes les semaines via sa rubrique hebdomadaire)

Par email à contact@ritchee.fr

Cadeau dans ce épisode : Pour récupérer le livre blanc de ritchee.fr de la gestion de patrimoine, de l’expatriation et de l’impatriation (en fonction de ta situation) : envoi un email à contact@ritchee.fr en mentionnant le podcast « Les Investisseurs 4.0 » dans ton message) 

Toutes les notes et références de l’épisode 

Convention de La Haye de sur les régimes matrimoniaux (1978) – source HCCH

Les règlements européens 2016/11033 et 2016/11044 qui la remplace à compter du 29 Janvier 2019

Le crédit Lombard : prêt garanti par le nantissement d’actifs principalement mobiliers : actions, obligations, Sicav, fonds communs de placement, etc

2 thoughts on “069 –  Investir en tant qu’expatrié.e : risques et opportunités, avec Christèle Biganzoli

  • Xavier

    Très bon podcast comme toujours mais j’avoue m’être étranglé sur quelques points étant moi-même non résident depuis un paquet de temps (plutôt immigré qu’expat n’ayant pas été envoyé à l’étranger et n’ayant pas de contrat français)
    Je suis typiquement surpris qu’on puisse encore recommander de l’immobilier meublé géré par rapport à du LMNP classique en prenant l’argument de la gestion à distance: mes biens sont gérés par agences et ça fonctionne très bien
    Le coup des SCPI européennes à éviter également… ça dépend peut être des conventions bilatérales mais dans mon cas la société de gestion paie les impôts locaux dans les pays des immeubles et je n’ai évidemment pas à faire des déclarations dans tous les pays tiers… c’est la première fois que j’entends ça d’ailleurs

    • Hello Xavier et merci pour le message.
      Je partage un peu ton point de vue sur le LMNP géré à distance, je l’ai moi même fait depuis l’étranger et c’est possible. Mais c’est vrai que ça dépend aussi du nombre de biens et l’expérience que décrit Christèle concerne les clients qui ont des patrimoines plus développés et peut être moins d’envie de gérer à distance aussi..
      Interessant ton commentaire sur la déclaration des SCPIs europpéennes. Peut être que c’est la société de gestion qui s’occupe de toutes ses tracasseries administratives pour toi.. Tant mieux alors 😉
      Merci encore et bon vent à toi
      Paco

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *